(2) Centre pénitentiaire, on clôture et défriche à la limite de Lorgues !

     

Sur le route de Draguignan, à la limite de Lorgues - quartier du Contant - une clôture de 2 mètres se pose, plus de 10 hectares de pinèdes sont défrichés, les troncs attendent leur départ, le périmètre d'un nouveau centre pénitentiaire se dessine.

Dans un précédent article, nous présentons un plan provisoire des terrains, voici maintenant - toujours grâce au site de l’association des riverains http://www.defensedesnouradons.com/index.html - un plan plus précis du bâti. La départementale Lorgues -Draguignan (en vert et rouge) longe ce qui est de moins en moins un projet :

Ce centre, s’il devait voir véritablement le jour, aurait une capacité de 500 places (maison d’arrêt + centre de détention), devrait employer entre 200 et 300 agents et coûterait près de 100 millions d’Euros TTC.

Un comité local de suivi du projet, composé entre autres des maires ou délégués des communes du secteur (Lorgues compris) se réunira tous les 3 mois afin d’évoquer les problématiques (environnement, nuisances éventuelles, …). Il est à espérer que les riverains de ce centre pourront accéder à ce comité.

L’association des riverains est très active, elle a fait établir une étude faune et flore et a engagé un recours près le tribunal administratif notamment, suite à la présence d’espèces protégées : tortues d’Hermann, différentes Chiroptères de Provence, aussi violettes de Jordan …

La société forestière en charge du défrichage et évacuation des grumes a été tenue d’isoler et de ne pas toucher, à quelques ilots de buissons et d’arbres (photo ci contre) dans lesquels ces espèces ont été observées. A notre avis, il est difficile de croire que ces tortues ou violettes résisteront longtemps au désert puis au bitume qui entoureront  ces endroits naturels exigus !

Nous ne pouvons que souhaiter courage aux membres de l’association ; nous les comprenons quand ils disent que l’ancienne prison de Draguignan sera un jour transformée en commerces ou appartements et que la raison actuellement évoquée «  zone inondable »… ne sera alors plus d’actualité.

         En tout cas, le bois a trouvé preneur.