Marseille (AFP) – La mort du maire de Signes lundi a mis en lumière le problème des décharges sauvages dans le Var, un phénomène face auquel communes, associations et habitants semblent démunis.
 

« Mourir pour des gravats… C’est dingue, mais c’est avant qu’il fallait s’exciter », accuse un viticulteur du Castellet auprès de l’AFP, après le décès de Jean-Mathieu Michel, renversé par une camionnette qui tentait de déposer des déchets à la sauvette. Car dans ce village du Var voisin de Signes, où des norias de camions viennent déverser les déchets du BTP, on est bien placé pour parler de ces décharges officieuses.

« Ici, ce sont un million de tonnes de déchets qui ont été amenés depuis plus de 30 ans sur un terrain privé. Certains jours on voyait passer jusqu’à 100 camions. Mais tout le monde fait la politique de l’autruche », accuse ce vigneron, sous le sceau de l’anonymat.

« Cette décharge, elle nous mange des terres de l’AOC Bandol depuis le début des années 1990. Et sans autorisation, à notre connaissance », assure Michel Bronzo, vice-président de l’association des vins de Bandol. … ...

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© AFP

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