La mort du maire de Signes qui s'opposait au dépôt de gravats de deux jeunes salariés d'une entreprise de BTP a remis sur le devant de la scène le problème des dépôts sauvages de déchets. Un fléau difficile à endiguer pour les collectivités, qui pourraient disposer de nouveaux outils grâce au projet de loi antigaspillage pour une économie circulaire, en jouant à la fois sur le préventif et sur le répressif.

La vague d’émotion suscitée par la mort de Jean-Mathieu Michel, maire de Signes, ne faiblit pas. Alors qu’une enquête a été lancée par le parquet de Toulon pour élucider les conditions a priori accidentelles de sa mort, cette affaire relance la polémique sur les dépôts sauvages de déchets. Un véritable fléau contre lesquelles collectivités se sentent démunies, tant il est difficile de faire face à ce type d’incivilités.

L’enjeu a bien été identifié par le gouvernement dans la feuille de route sur l’économie circulaire et de nouvelles dispositions ont été prévues dans le cadre du projet de loi antigaspillage pour une économie circulaire. Ce texte doit être examiné au Parlement en septembre prochain.

Il faut dire que le problème est de taille, comme l’a récemment rappelé l’AMF avec ce chiffre de 63 000 tonnes de déchets sauvages (source : Association Gestes propres) pour l’année 2016. Ces déchets se retrouvent sur les routes (68%), dans et autour des cours d’eau (30%), sur les plages (2%) et en montagne (moins de 0,2%). Le chiffre semble cependant très sous-estimé .../...

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