Ce dimanche 17 juin 2018, après-midi de Fête des Pères, des dizaines d'habitants de Lorgues et de Flayosc regardent ce qui reste de la cascade de Sauveclare, cet amas de calcaires déposés sur des végétations, des mousses, appellés tufs.

Oui, notre lieu préféré de promenade, été comme hiver, n'est plus le même depuis 2010. Les inondations ont détruit l'étroit mais long canal dont l'eau, en fin de course, s’écoulait par la cascade et retrouvait son ruisseau, la Florièye.
 

Et pourtant, cette cascade et son eau furent bien utiles, que ce soit pour prendre une bonne douche au temps où les salles de bain étaient rares ou que ce soit, depuis si longtemps, ce lieu de rendez-vous, de promenade, de jeux, de pique-nique, de photos de mariés, de souvenirs …

Mais pour un Lorguais d’origine, jeune, artisan boulanger - comme l'est son père -, voir cette cascade sans eau, devenait un cauchemar, une obsession. L'an dernier, vers septembre octobre, il se dit, " Je ne peux pas laisser ce magnifique endroit dans cet état ; c’est décidé, je vais tout faire pour que l'eau coule à nouveau sur la cascade de ma jeunesse".
 

Et il se mit au travail, d'abord seul, puis, son père, lui donna un coup de main et des conseils, et, petit à petit, une équipe se forma, des aides matérielles, des dons, arrivèrent ; une association «  Les amis de la cascade » est créée …
Chaque après-midi, Loïc, après une nuit de travail, son père, ses copains, remettaient en état le canal. Ils creusaient, nettoyaient, stabilisaient, mettaient au bon niveau, drainaient, … et quelques 8 mois après :

 

Sous les yeux souriants et les applaudissements sincères de plus d’une centaine d’amis de la cascade, l’eau de la Florièye glisse amoureusement sur les mousses et les tufs.
Ce fut un grand moment d’émotion, de joie, un retour à la normale ; c’était comme si quelqu’un que nous aimions, revenait, après une longue, longue, trop longue absence.


Loïc, ce 17 juin 2018, les amoureux de la nature sont venus te dire Bravo et Merci.
Grâce à toi, l’eau coule à nouveau sur « La Belle », comme tu appelles ta cascade.

 

 

 

 

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