Différents articles repris sur le blog de "Lorgues Nature" ont déjà évoqué le sujet des coupes de bois que nous pouvons tous remarquer en levant les yeux vers les collines avoisinantes et aussi en entendant gronder les semi-remorques chargés de grumes sur nos étroits chemins.
Ce sont surtout les pins qui subissent l'abattage. Et une fois, une portion de colline déboisée, les anciennes restanques sont remises à jour, preuve que ces surfaces dont le sol nous était invisible, étaient, dans des temps pas si anciens que cela, utilisés soit par des oliviers, soit pour de la vigne ou encore pour du simple patûrage à brebis et chèvres et quelquefois même vaches débroussailleuses.
Il faut l'admettre, ces arbres sont arrivés à un âge limite et s'ils ne sont pas abattus et destinés à un emploi, ils finiront dans quelques années mis à terre par les fortes bourrasques de vent que nous connaissons de temps à autres. D'autre part, si le déboisement permet de refaire vivre oliviers, vignes ou moutons, ce ne serait que bien.

Mais où vont les pins et autres arbres abattus ?

Les plus en forme, ceux qui n'ont pas de failles, d'écart, de maladie, qui ont un diamètre appréciable ... sont destinés à la fabrication de planches, poutres, poteaux, ... par des sociétés souvent locales, telle celle située aux Arcs sur Argens.
Les autres sont partagés entre l'usine de pâte à papier de Tarascon et les centrales biomasses de notre région dont la plus proches est située sur la ZAC Nicopolis de Brignoles/Flassans.
Une visite de cette société, organisée par l'ASPN PACA, a eu lieu ces dernières semaines ; "Lorgues Nature" y était représenté ; le lien ci-dessous retrace cette rencontre très intéressante et instructive.
Cela nous permet aussi de réfléchir sur l'utilité de brûler du bois pour fabriquer de l'électricité sans utiliser la chaleur produite dans un réseau de distribution (chauffage domestique ou industriel...). 

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